Skip to main content

Fachverlag und Nachrichtenagentur

Nouveau test diagnostic dans le syndrome de Horner

 

NEUROOPHTHA Zurich – mechentel news – Rawan Omary et al ont conclu, dans une étude parue sur le site internet du magazine scientifique Frontiers in Neurology en Février 2019, que la stimulation électrique 2s après extinction lumineuse augmentait la sensibilité de la pupillométrie pour diagnostiquer le syndrome de Horner. Les auteurs ont voulu augmenter la précision diagnostique de la pupillométrie, ils pensent qu’une différence de réponse sympathique entre les yeux pouvait faciliter le diagnostic. 18 patients atteints du syndrome de Horner, dont les preuves pharmacologiques ont été établies, ont été comparés à 10 sujets sains volontaires testés avant et après instillation monoculaire de tartrate de brimonidine 0,2% induisant pharmacologiquement un syndrome de Horner. Les réponses pupillaires ont été mesurées avec une pupillométrie binoculaire en réponse à une activation sympathique par stimulation électrique du nerf médian dans l’obscurité et à différents temps après extinction du stimulus lumineux. Les réponses sympathiques sudomotrices de la paume du bras stimulé ont été simultanément enregistrées. La stimulation électrique combinée à l’extinction de la lumière a considérablement accru l’anisocorie pendant la dilation évoquée de la pupille chez les sujets atteints du syndrome de Horner et d’un déficit unilatéral sympathique pharmacologiquement induit, tandis qu’il n’y a pas eu d’augmentation significative chez les sujets sains. L’asymétrie de la réponse sympathique était meilleure quand le stimulus électrique était donné 2 secondes après arrêt de la lumière ou dans des conditions constantes de faible luminosité. Administrée 2s après extinction lumineuse, la stimulation électrique a accrue l’anisocorie moyenne de 1,0 à 1,2mm dans le syndrome de Horner (p=0,01) comparé aux 0,22-0,26mm des sujets sains (p=0,1). Chez tous les sujets, l’anisocorie maximale induite par la stimulation électrique est apparue dans un intervalle de 2s après le stimulus. Le plus grand changement d’anisocorie entre la lumière et l’obscurité a été observé entre 3 et 4s après extinction lumineuse. Une triple stimulation a engendré une plus grande anisocorie mais elle a été moins bien tolérée. L’équipe menée par Rawan Omary a conclu que la stimulation électrique 2s après extinction lumineuse a augmenté la sensibilité de la pupillométrie pour diagnostiquer le syndrome de Horner. Ils pensent que cette nouvelle méthode pouvait aider à valider ou écarter la possibilité d’un syndrome de Horner douteux, spécifiquement quand les tests pharmacologiques ne sont pas concluants. (sk)

Auteurs : Rawan Omary, Christopher J. Bockisch, Klara Landau, Randy H. Kardon and Konrad P. Weber, Correspondance : Department of Ophthalmology, University Hospital Zurich, University of Zurich, Zurich, Switzerland, email : konrad.weber@usz.ch, Etude : Buzzing Sympathetic Nerves: A New Test to Enhance Anisocoria in Horner’s Syndrome, Source : Front Neurol. 2019 Feb 21;10:107. doi: 10.3389/fneur.2019.00107. eCollection 2019, Web : https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fneur.2019.00107/full