Importance clinique du stade des ganglions pelviens lors d’un cancer de la prostate : un examin de 1690 cas
Modène – mechentel news – Afin d’évaluer s’il y a une relation entre le nombre de ganglions lymphatiques histologiquement examinés et la détection des métastases dans les ganglions pelviens lors de la lymphadénectomie pelvienne (LP) , Maccio L et son équipe de la section pathologique du « Department of Diagnostic Medicine, Clinical and Public Health » à l’université de Modène, en Italie, ont prélevé des échantillons chez des patients ayant subi une prostatectomie radicale (PR) en raison d’un adénocarcinome prostatique. Parmi les 1690 cas ayant subi une lymphadénectomie pelvienne ayant été inclus dans l’étude; 54% des patients avaient été soumis à une LP prolongée (LPp). Les courbes de Kaplan-Meier confirment la signification du pronostic négatif des métastases ganglionnaires sur la survie globale des patients (P <0,0001). Celles ci sont associées de manière significative avec l’âge des patients (P = 0,0466), un taux plus élevé de protrombines (P <0,0001), un score de Gleason plus élevé (P <0,0001) et une marge chirurgicale positive (P <0,0001). L’équipe constate, que la fréquence des métastases ganglionnaires est significativement élevée pour les cas soumis à une LPp (P <0,0001), probablement en raison du nombre significativement plus élevé d’adénopathies obtenu en utilisant ce procédé. En outre, quelle que soit l’étendue de cette procédure chirurgicale, l’ensemble de l’examen histologique des échantillons obtenus par le procédé de la lymphadénectomie pelvienne, est significativement associé à une fréquence plus élevée de métastases ganglionnaires (P <0,0001). Les chercheurs déclarent dans leur étude publiée dans le numéro de février du journal scientifique Internal an Emergency Medicine : « lorsque nous avons pris en considération uniquement les cas pN0, nous avons enregistrés 21 pronostiques défavorables et décès par maladie au cours du suivi ». Ainsi le nombre de ganglions pelviens examiné est significativement plus faible dans le groupe de patients décédés par maladie par rapport à celui des survivants (P = 0,0448). En outre, l’analyse de Kaplan-Meier montre que les patients ayant des adénopathies examinés <10, ont une survie spécifique à la maladie significativement plus courte (P = 0,0151). Les résultats confirment donc la signification pronostique négative du stade N pour le cancer de la prostate. Pour une évaluation précise du stade N, l’équipe de recherche suggère l’examen d’un nombre minimum de 10 adénopathies, ainsi que celui de l’ensemble du traitement par LP. (um)
Auteurs : Maccio L1, Barresi V2, Domati F3, Martorana E4, Cesinaro AM1, Migaldi M1, Iachetta F5, Ieni A2, Bonetti LR1., Correspondance : 1Section of Pathology, Department of Diagnostic Medicine, Clinical and Public Health, University of Modena and Reggio Emilia, Modena, Italy., 2Department of Human Pathology, University of Messina, Messina, Italy.
3Section of Internal Medicine, Department of Diagnostic Medicine, Clinical and Public Health, University of Modena and Reggio Emilia, Modena, Italy. federica.domati@unimore.it., 4Department of Urology, Faculty of Medicine, University of Modena and Reggio Emilia, Modena, Italy., 5Section of Oncology, Department of Diagnostic Medicine, Clinical and Public Health, University of Modena and Reggio Emilia, Modena, Italy., Etude : Clinical significance of pelvic lymph node status in prostate cancer: review of 1690 cases., Source : Intern Emerg Med. 2016 Feb 13. [Epub ahead of print] , Web : http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs11739-015-1375-5